Chapitre 1
Je m’appelle Théa, j’ai 13 ans aujourd’hui. Dans ma famille, dès que nous avons 13 ans, nous devons quitter le domicile de nos parents, et voler de nos propres ailes. C’est jeune, pour partir de la maison. Mais c’est une tradition. Il était 7 heures quand je me réveillai. J’enfilai un jean slim et un sweet-shirt noir pas trop large. Je me fis une queue de cheval, puis j’alla sur l’ordinateur, vérifié mes mails, mon MSN, et m’amuser un peu. J’entendis mon père m’appelait depuis la cuisine. Je rangeai mon maquillage, et je pris ma valise –enfin mes valises - que j’avais préparée la veille. Mes parents avaient l’air triste, et ma petite sœur pleurait à chaudes larmes. Je l’embrassai de tout mon cœur et je fis de même à mes parents. Les adieux furent déchirants… Mais c’était comme ça et pas autrement. Il y un mois, mon père m’a expliqué :
« Théa, tu es forte. Je sais que, quoique qu’il arrive, tu arriveras toujours à surmonter les plus dures épreuves : déceptions, solitude… Mais un jour, tu rencontreras un mari qui t’aimeras et qui te chériras. Vous aurez des enfants, de beaux enfants… Tu seras la plus heureuse… Dès que tu auras trouvé cet homme, et que tu as envie de te marier avec lui, contacte-nous, et pas avant. A partir du jour de ton mariage, nous pourrons nous reparler, nous revoir… Je t’aime ma fille. »
Ces paroles m’ont émue. Mes parents je les aime vraiment… Au fond de ma pensée, je pensais qu’ils ne voulaient plus de moi, qu’ils ne m’aimaient plus. Mais mon père, qui réussi toujours à lire au fond de mon âme, m’a bien expliqué la raison de mon départ. Ma petite sœur, elle, ne comprenait pas ce qui se passait réellement : elle n’a que 4 ans. Elle sait qu’elle ne verra plus pendant très longtemps sa grande sœur…
Je marchais jusqu’à la gare – je n’ai pas le permis -. La gare n’était qu’à trois kilomètres de chez moi. Mais j’été fatiguée, car hier soir, j’avais fais la fête avec mes amis, j’avais envie de profiter d’un dernier bon moment avec eux. Je m’assis sur un banc, je grignotai quelques cookies. Puis je fermai les yeux…
Chapitre 2
J’entendais comme le bruit d’une voiture… comme le « ronronnement » du moteur d’une automobile… Celle de mon père ! Au début, je croyais que j’avais fais un mauvais rêve, et que je n’avais pas quitté mes parents. Je ne pus donc dissimuler un mouvement de joie. Mais quand j’entendis une voix plutôt grave, avec quelques pointes aiguë (comme si c’était une voix d’adolescent qui mue) je me rendis compte que ce n’était pas mon père, ni ma mère. Je vis… une tortue !
« - Qui êtes-vous ? demandai-je avec inquiétude.
- La tortue qui vous abritée quand vous étiez couchée sur un banc, mam’zelle.
- Je ne vous connais pas, monsieur.
- Je m’appelle Amiral, oh oh, on n’en voit pas souvent chez nous des être comme vous… C’est quoi déjà votre espèce ? Ah oui, j’m’en souviens ! Les humains.
- Nous sommes plus intelligents que les tortues, monsieur.
- Oh ça non ! Vous ne nous connaissez pas, mam’zelle. Au fait, comme vous vous prénommez ?
- Je suis Théa, et je viens d’Allcity. J’ai eu 13 ans aujourd’hui !
- Bon anniv’, mam’zelle ! J’peux venir à votre fête d’anniversaire ?
- Je n’en organise pas. Aujourd’hui il s’est passé un terrible événement… »
Je lui racontai donc tout ce qui venait de se passer… Il prit un air surpris, et dit ;
« - Pourquoi est-ce terrible ? Je n’ai jamais connu mon père, et ma mère à péri en essayant de traverser un marécage. J’avais seulement 2 ans ! Eh oui ! C’est comme ça et pas autrement ! »
Je pensai à mon père, aux paroles qu’il avait prononcées. Je fondis en larmes
« - Faut pas pleurer comme ça, mam’zelle. Vot’ père, c’t’un bon gars ! »
Je souris à Amiral, il se retourna puis il me fit un clin d’œil. Amiral me faisais penser à mon père. Enfin, il me dit :
« Nous sommes arrivés à Animalville. Je vous laisse… Bon vent, j’espère que nous nous reverrons. »
Je fermai la portière et il redémarra. Un raton-laveur accouru vers moi. Il me dit, essoufflé :
« C’est vous Théa ? Je suis Tom Nook ! Amiral m’a téléphoné pour me dire que vous alliez venir ici… Si vous voulez, j’ai des maisons de libre à bon prix. Ca vous dit ?
- Je… je… J’n’ai pas d’argent… répondis-je, en me mordant les lèvres.
- Je ne peux pas t’employer, car j’ai déjà beaucoup de personnel… Je suis désolé, il faut que tu te débrouille... Ta maison est ici… Oui… Le prêt est de… 10 000 clochettes !
- Mais … C’est hors de prix !
- Ah ah ! tu crois ça ? Tu as tort : cette maison à été habitée par plusieurs personnes… Et comme tu le vois, c’est une villa. Ils ont payés près de 2 000 000 de clochettes pour pouvoir avoir une maison aussi grande !
- Ah… Je vois vous me faites donc un bon prix ! Je la prends, si sa vous tiens à cœur.
- Marché conclu ! Envoie- moi chaque semaine 1 000 clochettes par courrier. Bon, je vous laisse. Je dois revenir à ma boutique. Vous pouvez passer venir acheter ce que vous voulez.
- Merci, merci beaucoup. Je n’hésiterais pas à passer ! Tchao ! »
J’avais froid. Je pris une veste et je la mis. J’entrai à l’intérieur de la maison : c’était sombre, sale, vide. J’avais du boulot, avant de tout rénover. J’en avais pour l’éternité ! Je ressorti pour aller chez Tom Nook. Je rentrai quand je vis un écureuil, une femelle. Elle s’appelait Damia. Elle me sourit, puis s’approcha de moi. Elle était timide, elle n’avait pas osé me parler. Je me rendis au rayon bricolage : il y avait tout pour rénover ma maison ! Je sortais du magasin avec : des outils (hache, canne à pêche, filet, lance-pierre, pelle et marteau), de la peinture (violet, noir, blanc, marron), quelques planches en bois et des clous. Il y avait une bande de crocodiles musclés qui se promenait, et je leur demandai de porter mes affaires jusqu’à chez moi. Je reparti à pieds, sans personne…
Chapitre 3
Je marchai lentement. Il pleuvait beaucoup, le vent soufflait très fort. Mon parapluie s’envola. Je couru jusqu’à ma maison, mais… sans parapluie ! Quand je vis mes affaires rangées à l’intérieur, je me sentis soulagée qu’il ne soit rien arriver au croco ! J’essayais de peindre : j’en mettais partout ! Je voulais installer des planches : je cassais tout les clous ! Une seule solution : appeler un « bricoleur ». J’alla à la mairie demandai à ce que je puisse avoir un annuaire. Je regarda longuement la page « Plombiers, électriciens, architectes et autres ». Enfin, je me décida. Et vous savez sur qui je suis tombée ? Damia ! Je ne savais pas qu’elle était bricoleuse ! Eh bien, elle a du courage pour faire se travail là ! Moi, j’aimerais travailler dans l’univers de la mode. Bon, revenons nos moutons : Damia devait venir tout rénover tout cette après-midi. Malheureusement, je ne pouvais pas lui préparer thé, ni de café… Je regardai ma montre : 13 heures 30. J’entendis un petit bruit : « Toc… toc… » Ca vient de la porte. C’est Damia. Je me précipitai à la porte pour l’ouvrir.
« - Bonjour, madame ! dis-je.
- Bonjour, mademoiselle. Waouh, je vois que j’ai du boulot ! (elle prit un air surpris)
- Oh… Euh oui… dis-je légèrement embarrassée par sa réaction.
- Ca sera vite fait, bon. Je commence maintenant. Il serai mieux que vous partiez ailleurs.
- Je ne vais pas vous déranger. Je dois aller… régler quelques petites choses. Je repasserai vers 4 heures, ok ?
- C’est d’accord. Au revoir ! »
Elle me souri. Elle appela ses « collègues » qui se trouvaient à l’extérieur, puis elle se mit au travail. Les voisins étaient gênés du boucan des travaux, et ils sont venus plusieurs fois se plaindre auprès de Damia. Je l’ai remarqué, car Damia faisait mine de rien entendre, et elle criait : « QUOI ??? JE N’ENTENDS RIEN ! ». Agacés, les gens « embêtants » sont tous repartis et ils ne sont pas revenus… Damia crie si fort que, même à 300 kilomètres, on peut l’entendre.
Je sentais la bonne odeur des fleurs dans le village : pétunias, roses, lilas, tulipes, pensées, et même du muguet. Le maire adore s’occuper de ses hybrides. Les habitants du village sont très aimables et gentils : ils ne volent pas les fleurs rares et les fleurs « communes ». La pluie c’était évidemment arrêtée. Le soleil brillait un peu fort, mais ça allait. Mais, là, en ce moment, je pensais à une chose : l’école. J’ai quitté le collège, mais… Il faut que j’y retourne ! Mais pas une école privée : je n’en aurais pas les moyens ! Mais de toute façon, il n’y avait qu’une seule école et elle était publique. Je viens de m’y inscrire. Je rentre en 4ème, cette année. C’est cool ça, non ? La rentrée, c’est dans 3 jours : j’ai peu de temps pour acheter les fournitures. J’allais à la papeterie, et je lisais la liste à voix haute en poussant mon caddie de rayon en rayon :
« Une trousse garnie avec : 1 stylo bleu, 1 vert, 1 rouge, 1 noir. 1 stylo plume avec des cartouches d’encre bleues. 1 paire de ciseaux, 1 compas et des mines, 1 crayon à papier, 1 effaceur/réécriveur, 1 Blanco, 1 bâtonnet de colle… Des feutres, des crayons de couleur. 1 règle, et toute une panoplie pour la géométrie, un classeur souple et … »
Je fonça sur un autre caddie.
« - Oh, excusez-moi… (je leva la tête)
- Vous êtes… un humain ?! dis-je en chœur avec l’autre personne.
- Euh, oui… Je suis… Théo, je viens de Nintendo ville… dit-il.
- Oh ! quelle coïncidence, je m’appelle Théa ! Je viens d’Allcity.
- Vous aussi, vous allez au collège de St-Tortimer* ? me demanda Théo.
-Oui…
J’étais comme… perturbée. Je ramassais mes affaires, mais quand j’en attrapai une, elle me glissait des mains ! Il voyait que j’avais des « difficultés » à attraper mes affaires, il m’aida. Je releva légèrement ma tête, puis je la rebaissa vite fait. J’étais éblouie par ses magnifiques yeux bleus, et ses cheveux blonds qui tombaient sur yeux. Il avait un sourire très beau, et des dents blanches. Il sentait l’eau de Cologne « dragon noir », du parfum pour homme. Je mis toutes mes affaires dans le caddie puis j’alla en caisse. Oh non ! Il était juste derrière moi. Ecoutez-bien : il y a 10 personnes dans la file, et il faut que lui, Théo, soit juste là ? Quoi, bon dieu il faut que je sorte avec lui pour que vous me laissiez tranquille ? Sois-dit en passant, s’il me le demander, je ne dirais pas non… C’est le plus beau garçon de tout le collège, de tout le village, et même de la Terre entière ! Il me regarda encore puis me souris. Il y a une erreur de connexion dans ses neurones… enfin… bref’ ! Il est 4 heures, Damia doit m’attendre ! Je cours avec des sacs de fournitures scolaires. J’ouvre la porte. Je lâcha mes poches de fournitures scolaires. Ma maison été belle colorée et même meublée !
« - Ca vous plaît ? me demanda Damia
- Oh, oui ça me plaît ! Mais je suis désolée de vous dire ça mais… remballez tout les meubles, je n’aurais jamais les moyens de vous payer !
- Pour ça, pas de soucis mademoiselle. C’est gratuit pour les nouveaux clients, et les meubles c’est un cadeau de bienvenue !
- Je ne peux pas… je… dois… je dois vous payer !
- Oh, désolé, je dois y aller ! A bientôt, mademoiselle ! »
Elle sortit et me fit un clin d’œil. Voici la description de ma maison (description rédigée après mon repas, donc 3 heures après le départ de Damia) :
« Une maison spacieuse, colorée, joviale et conviviale. Dans la salle principale vous y trouverez toute la collection en teck. Dans la salle de gauche, il y a une cuisine équipée : évier, four, mixeur, micro-ondes, friteuse, réfrigérateur. Il y a également à bar à soda et à boissons alcoolisées. Bien évidemment, une petite table ronde et des chaises ont été installées pour pouvoir manger en toute tranquillité. Dans la salle de droite, il y a une petite salle de bain : douche, baignoire, lavabo et toilettes. Dans la salle en en face de la porte d’entrée, il y a une salle de jeu : table de poker, un billard, un jeu de quilles, un babyfoot, et des jouets enfantins. Et enfin, dans la salle du haut, il y a une chambre avec 1 lit double, une table de nuit, une commode et une télévision. CETTE MAISON N’EST PAS A VENDRE. »
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Sam 1 Sep - 20:06
